Luminothérapie : ramener de la lumière dans votre vie !

Humeur, énergie, moral, immunité, cicatrisation… la lumière est reconnue pour ses plusieurs bienfaits depuis plusieurs années. C’est vrai qu’elle joue un rôle très important dans le fonctionnement de l’organisme, notamment les fonctions biologiques et la vision. La lumière régule le rythme biologique. Elle entre dans l’organisme par vos yeux via la rétine. Les yeux transmettent ensuite un signal au cerveau, à l’hypothalamus plus précisément. C’est cette partie du cerveau qui régule et gère l’alternance jour et nuit. Ce rythme de 24 heures environ est appelé « circadien ». Il est géré par votre horloge biologique interne. Si vous recevez suffisamment de lumière, l’horloge a peu de chance de se dérégler. Ainsi, la réduction de luminosité peut la bouleverser et causer une baisse de vitalité, des troubles du sommeil ou du stress. La luminothérapie est la solution pour remédier à ce manque en lumière.

La luminothérapie : qu’est-ce que c’est ?

Également appelée photothérapie, la luminothérapie est vue comme une médecine douce. Cette pratique consiste à exposer tous les jours son organisme à une lampe de luminothérapie diffusant une lumière de 2500lux, de préférence tous les matins pendant une durée de 30 minutes. Cette lumière artificielle est de couleur blanche et dite « à large spectre ». Celle-ci imite et se rapproche de la lumière du soleil afin de traiter les problèmes provoqués par le manque de lumière, soit les troubles reliés aux dérèglements de l’horloge interne. Cette thérapie peut être réalisée soit à domicile avec des appareils réservés au grand public, soit par des professionnels.

La luminothérapie permet de retrouver le moral et la vitalité, mais aussi de compenser le manque en luminosité. Cette médecine douce, agissant sur le système endocrinien, règle le taux de certaines hormones. En effet, elle bloque la mélatonine, hormone déclenchant le sommeil. Celle-ci est secrétée anormalement durant la journée par le manque d’exposition à la luminosité. Elle augmente également le niveau de sérotonine et de dopamine, hormone de l’énergie « anti-stress ». On retrouve donc l’équilibre entre sommeil et réveil.

La luminothérapie : quels sont les bienfaits ?

Exposer quotidiennement son corps à une lumière artificielle présenterait plusieurs bénéfices sur l’organisme. La luminothérapie permet de :

  • Combattre ou prévenir la dépression saisonnière: il s’agit d’un syndrome qui apparaît en novembre ou octobre (soit en automne-hiver) lorsque la clarté extérieure diminue. Au printemps, il disparaît de façon spontanée. La dépression saisonnière se manifeste par une fatigue importante, un besoin de sommeil exagéré, une humeur dépressive, un plus grand appétit et engendre un effet néfaste pour l’horloge biologique. La luminothérapie permet dans ce cas de soulager les symptômes
  • Être de bonne humeur : la luminothérapie bloque la mélatonine, l’hormone du sommeil, mais produit de la sérotonine, soit l’hormone du bonheur.
  • Avoir un sommeil de bonne qualité : la photothérapie facilite le sommeil. L’exposition à cette lumière artificielle régule l’horloge biologique et vous retrouverez un rythme clair. Cela se traduit par une bonne nuit de sommeil. Pendant la journée, ce sont les hormones du jour qui sont stimulées. Quand la nuit arrive, les hormones de nuit s’activent et prennent le relais. Cela installera une fatigue saine et prolongera la personne traitée dans un sommeil profond. Bref, cette pratique lutte contre les troubles du sommeil : éveils matinaux précoces, endormissement tardif, somnolences dans la journée, insomnies…
  • Traiter la dépression : des études ont démontré que la thérapie de lumière est aussi efficace pour lutter contre la dépression « classique »
  • Limiter les effets du décalage horaire : les décalages horaires et les veillées prolongées troublent le rythme de l’organisme. Dans cette situation, la luminothérapie permet de réinitialiser l’horloge interne pour retrouver un rythme normal. Elle permet au corps de bien tenir jusqu’au soir. En fin de journée, quand la lumière diminue, l’organisme lance la production de mélatonine.
  • Avoir une belle peau : la photothérapie permet aux hormones de se sécréter au bon moment. Ce phénomène permet de réguler le rythme de l’organisme, permettant d’avoir une bonne mine, de mieux dormir et de retrouver de l’énergie. La luminothérapie traite aussi l’acné dite inflammatoire et prévient les rides.

La luminothérapie : déroulement de la séance

Les séances de photothérapie peuvent être ordonnées et réalisées par un neurologue, un psychologue, un psychiatre, un naturopathe ou un médecin. Si la séance se fait chez un professionnel, la personne traitée doit s’installer, soit allonger sur le dos, soit assis, en face d’une lampe de photothérapie réglée sur 2500 lux au minimum. L’intensité recommandée est souvent de 10 000 lux à une distance de 30 cm du visage. Pendant les séances, la personne doit toujours ouvrir les yeux. Toutefois, elle ne doit pas fixer du regard la lampe, seulement l’avoir dans le champ visuel. La personne peut également continuer ses activités durant la séance, lire par exemple. Les séances peuvent se réaliser à tout moment, dans la journée et durent une demi-heure.

Si la séance se déroule à domicile, il faut avoir une lampe de photothérapie de bonne qualité, filtrant les ultraviolets et les infrarouges. Placez-vous devant la lampe pendant une demi-heure, chaque matin. Vous pouvez placer la lampe dans une chambre, dans un salon ou encore dans un bureau. Il est tout à fait possible de faire librement vos activités quotidiennes pendant la séance. Toutefois, il ne faut pas trop se déplacer.

La luminothérapie : laquelle choisir et comment l’utiliser ?

Si vous souhaitez réaliser une cure chez vous, vous pouvez choisir parmi les formats disponibles.

Le simulateur d’aube : c’est probablement le plus connu. 30 minutes avant le réveil, celui-ci émet une lumière graduelle jusqu’au moment du lever pour simuler le lever du soleil. Il a été prouvé qu’après un tel réveil, la journée serait plus douce. Les simulateurs d’aube ne proposent cependant pas un éclairage élevé. Ce n’est pas exactement de la luminothérapie, mais une séance contribuant au bien-être général du corps. Cette pratique n’a aucune contre-indication.

Les lampes de luminothérapie : afin de pratiquer une véritable cure de luminothérapie, il est recommandé d’opter pour les appareils portables ou lampes de table, proposant un ensoleillement un peu plus complet pour un prix raisonnable et un minimum d’encombrement. La dose d’ensoleillement conseillé est de 10 000 lux sur une distance de 30 à 50 cm des yeux, durant 30 minutes, dans les 2 h suivent le réveil. Vous pouvez commencer par des séances qui durent entre 10 et 15 minutes et augmenter l’exposition de manière progressive. Lors de l’achat, vérifiez bien l’ensoleillement. Une lampe éclairant moins de 2500 lux ne possède aucun intérêt thérapeutique. Choisissez une lampe selon l’endroit où vous souhaitez la poser et selon votre emploi du temps afin de bénéficier de ses effets. Plus la lampe est grande, et plus le temps d’exposition sera court. Néanmoins, une lampe trop petite ne sera pas efficace si elle est placée trop loin. Vous pouvez également choisir un diffuseur opaque, notamment si vous êtes très sensible à la lumière. Il va réduire l’éblouissement. Il est conseillé de choisir une lampe émettant de la lumière blanche, mais pas bleue. Il existe aussi d’autres formats :

La grande lampe ou lampe sur pieds : avec une surface d’émission plus grande, cette lampe permet une exposition lointaine.

Les lampes LED à spectre complet : très intéressantes, car elles consomment moins d’énergie comparée aux lampes incandescences.

Les lunettes de luminothérapie : une solution très pratique, ces lunettes vous permettent de réaliser une séance tout en continuant vos activités. Quant à leur utilisation, adressez-vous à votre médecin.

La luminothérapie : les contre-indications

La luminothérapie n’est pas recommandée aux personnes qui souffrent de maladies qui affectent la rétine ou de certains problèmes oculaires, comme le diabète par exemple. La photothérapie est également contre-indiquée pour les personnes très sensibles à la lumière ou bien les personnes qui utilisent des médicaments photosensibles tels que certaines huiles essentielles (angélique, bergamote, agrumes) et le lithium. Les personnes sous traitement antiépileptique ne doivent pas non plus pratiquer une séance de luminothérapie. Par conséquent, il faut toujours demander l’avis d’un médecin ou autre professionnel avant d’acheter une lampe de photothérapie.

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